Ce Bruxellois de 20 ans et quatre amis se sont rendus dans la discothèque flamande samedi dernier vers 23h00. Bien habillés, plus que présentables, ils arrivent à l’entrée prêts à passer une bonne soirée dans cette boite de nuit où il était déjà allé plusieurs fois sans rencontre de problème. « Nous avions même obtenu notre carte de membre en français », explique-t-il dans les colonnes du quotidien de Bruxelles. « Mais à l'époque, il n'y avait pas tous les problèmes communautaires que le pays connaît aujourd'hui », précise-t-il.
Ils ont osé demander un formulaire en français
Certains de ses amis n’avaient pas cette carte et ont dû remplir un formulaire pour l’obtenir. Mais ils ont demandé à avoir le formulaire en français car ils ne maitrisent pas le néerlandais. C’est là que les problèmes ont commencé. Un videur s’est tourné vers Jonathan, sur le point de payer son entrée, en lui demandant s’il s’agissait de ses amis. « J'ai répondu que oui. Il m'a alors opposé un refus catégorique en me disant: ‘ Dans ce cas, pas pour vous aujourd'hui. Vous n'êtes pas admis ce soir car vous parlez français.’ »
Prié avec agressivité de quitter la discothèque, les 5 amis n’en reviennent toujours pas. « Après, on s'étonne qu'il y ait de plus en plus de séparatistes en Belgique... », conclut Jonathan.
Crédit article : http://www.rtl.be/info/votreregion/flandre/790529/jetes-du-carre-de-willebroek-parce-qu-ils-parlaient-francais-
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